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sensiblement
30 mai 2016

Plus de blog ?

Dans ma tête, j'espérais ne pas revenir si vite ici. Comme Coumarine, souvent j'ai l'idée de stopper. Jamais longtemps. Le blog, c'est comme une amie que je retrouverais, celle qui serait toujours là pour moi, qui m'accueillerait dans l'état où je suis, très bien ou au plus mal, elle saurait tout de moi ou presque, et aujourd'hui encore je lui raconterais quelques petites choses.

Samedi fut un jour éprouvant à cause de la sépulture. Ecouter les filles de la défunte parler de leur mère, à leur jeune âge.... Très émouvant !

L'orage incroyable à la sortie de la sépulture et encore après, un vrai déluge !

En décider quelques uns pour une sortie le soir, malgré toute cette tristesse, au restaurant. J''ai osé revendiquer l'envie de sortir. Après j'ai trouvé qu'on avait mangé beaucoup trop de viande, mais j'avais laissé le choix du restau à quelqu'un d'autre, alors j'ai assumé.

Hier, une journée encore très humide, seulement un de nos enfants avec son amie à table le midi, les autres étant par ailleurs, une visite au cimetière l'après midi, puis à mon beau père. Un sentiment de tristesse à l'intérieur. Tout ce gris, cette pluie ! Ma mère m'a manqué en ce jour de fête des mères, c'est la première fois qu'elle en est absente.

Pas de nouvelle de la réunion de l'autre soir où je ne suis pas allée. Cà confirme bien que le groupe n'existe que si on est présent en réunion. Rien ne dépasse de cet endroit là. J'ai toujours espéré que de vrais liens existent en dehors de ce temps là. Hélas, entre ce que j'espère moi, et ce que pensent les autres, on est loin d'être sur la même longueur d'onde. Tandis qu'ils débattaient sur la déprime, je la vivais. Non je ne reprendrai pas de médicament, je me battrai, je me bats. Non je ne suis pas au lit. J'ai vécu tant de fois ce genre de vie, sans élan, sans espoir. A un moment donné, le soleil reviendra, en vrai, et au sens figuré.

 

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1 juin 2016

ça fait du bien ...

Il y a des gens qui me lisent et qui me connaissent en vrai. S. m'a envoyé un email et M. aussi. Cà m'a fait chaud au coeur parce qu'elles ont compris que j'allais mal. Elles en ont surement marre, car cela m'arrive souvent. Finalement faut pas grand chose pour faire plaisir aux gens. Un petit signe, ça remet du baume au coeur.

Et ce matin, surprise. L'amie de longue date totalement disparue longtemps puis réapparue récemment, j'en avais fait un article, m'appelle toute heureuse de me donner de ses nouvelles. Elle sortait d'un examen où les résultats se sont améliorés. L'angoisse diminue. Elle a appelé ses très proches, une collègue et moi. Je crois qu'elle avait besoin de le dire et de se convaincre que tout allait mieux. Elle continuera d'être surveillée. J'ai été contente d'entendre sa voix émue et heureuse de me le dire. On a passé des années de jeunesse ensemble puis on s'est vraiment écarté, mais je pense que nous avons encore beaucoup d'estime l'une pour l'autre.

Cet instant est arrivé tout seul pour me dire que je comptais un peu.

Oui c'est cela dont j'ai besoin, je sais que je compte pour mes proches. Sentir qu'on est présent dans ce monde de bruts, sentir de la douceur autour de soi, de l'attention, sentir qu'on peut faire partie d'un groupe, de voisins, d'amis, de gens fréquentant la même association, le même sport, les mêmes idées, les mêmes goûts, le même itinéraire, lisant les mêmes livres, fréquentant la même bibliothèque ..... et aussi les mêmes blogs !

Et ce temps gris qui s'éternise, ça n'aide pas !

12 juillet 2015

Le chemin

Hier matin, je reçois un coup de fil : deux marcheurs de Compostelle n'ont pas trouvé de gîte pour le soir. Je ne réfléchis pas trop, pourtant je n'aime pas les réservations le jour même, mais mon coeur dit oui. C'est un couple, ils me disent que ça leur fait une longue étape parce qu'ils n'ont pas trouvé d'hébergement ainsi ils n'arriveront qu'en fin d'après midi.

C'est vrai que d'habitude ils arrivent vers 16 h ou 17 h. Et je me rends compte que j'ai du mal à bosser une fois qu'ils sont là. D'abord on prend un verre, on discute, le temps passe vite et je me mets vite à la cuisine pour le soir. Je finis par trouver que c'est prenant.

Hier soir, c'est 19 h passé et ils ne sont toujours pas arrivés. J'en profite pour porter une poubelle et je verrai ainsi s'ils arrivent par le chemin. Je ne vois personne. En revenant de porter la poubelle, je les vois au loin et je les attends, ça évitera les erreurs, car parfois au lieu de tourner à droite au bout du chemin comme je leur ai indiqué au téléphone, ils tournent à gauche et suivent les coquilles. Sans doute que les neurones sont fatigués comme les pieds et qu'ils ont oublié ce que j'ai dit. Parfois ils appellent parce qu'ils ne reconnaissent plus rien de ce que j'ai dit et là, il faut qu'ils fassent demi tour.

Aussi je les ai attendus. J'avais décidé qu'ils ne me prendraient pas trop de temps. Mon mari étant très occupé aux moissons, je les avertirais que la soirée serait courte. A 22 h 30, c'était bon, ils avaient rejoint leur chambre, après un repas tout simple fait de chou fleur et de pates, et de la discussion habituelle sur nos vies respectives.

Ce matin, ils ont repris le chemin après qu'on ait refait le monde au petit déjeuner. Oui, ce n'est pas rare qu'on refasse le monde avec les pèlerins.... et ceux d'en haut virtuellement on les vire tous ............... et on reprend le chemin.

 

8 août 2015

vivre...

Nous sommes allés tous les 5 au concert de Liane, endroit sublime, petite cité de caractère, j'aime ces lieux, j'ai déjà envie d'y revenir car nous n'aurons pas le temps de visiter. Nous arrivons tôt pour bien nous situer, flâner un peu autour du lieu du concert, puis pique nique, et hop nous serons assis pas trop loin de la scène. C'est la troisième année que je participe à ce festival. Je trouve que les gens qui sont là sont un peu guindés, ce n'est pas le même public que celui de l'autre festival, je ne sais pas à quoi ça tient. Liane chante magnifiquement bien, ces musiciens sont super, les lumières ajoutent de la magie dans ce lieu, et puis elle a de l'humour, ça ne gâte rien. Nous en sortirons une heure et demie plus tard enchantés. Elle chante ses chansons et puis des reprises de Salvador, de Daho....

La nuit sera courte....

Et ce qui n'était pas prévu, c'est que notre fille nous sollicite pour une autre sortie le lendemain, donc hier soir. Elle cherche du monde pour l'accompagner à un autre festival sur la côte, spectacles de rue. J'hésite, j'hésite même beaucoup, je sens encore la fatigue de la veille. Et puis, en moi, quelque chose (ou quelqu'un ???) me dit vas y.... il ne faut pas trop se poser de questions.... IL FAUT VIVRE !

Nous nous décidons tous les deux, nous passons la prendre, et nous voilà partie pour quelques heures, nous ne verrons même pas la mer, car ça se passe côté bois. Un spectacle d'un homme avec un cheval, nous arrivons c'est la fin.... un spectacle d'acrobates déjantés très rigolos mais très pro..... de la danse, de la musique.... et une bonne barquette de porc caramel..... C'est court, mais c'est VIVANT !  Nous reprenons la route et nous sommes bien fatigués.

Aujourd'hui nous recevons un couple et demain nous pique niquerons.

Nous sommes vivants.

28 août 2016

Je les enverrais bien promener

Pas de détail. Pas de dimanche. Le dimanche est un jour de travail comme les autres. Déjà hier, y en avait qui se promenait tandis que chez nous ça bossait dur, très dur. La nuit, le jour, en ce moment. Même venir cueillir, ils trouvent pas le temps parce qu'ils ont trop de loisirs dis donc. Au lieu de venir comme prévu, ils me posent un lapin.... Ils vont au restaurant à la place. Ah ben, c'est sur que ça fait moins mal au dos. Remarquez, je m'en fiche, je n'attends pas ça pour vivre. Mais quand même, je les préviens, et tout et tout. Ils m'envoient quelques messages me tenant en haleine jusqu'à la fin de la semaine pour qu'à la fin, le dernier appel me dit qu'ils vont au restaurant. Je m'en tape qu'ils aillent au restaurant. C'est vrai que dans le champ y a rien à manger pour l'instant. Enfin, ils auraient pu cueillir et puis faire cuire, mais ils n'auraient pas mangé de bonne heure.

Tout ça pour dire que la vie d'ouvrier et la vie de patron, et bien c'est pas la même du tout.

Quand faut y aller, faut y aller.... On rate aujourd'hui un anniversaire, tant pis ça peut se faire sans nous. On a raté d'aller reconduire le petit à deux. Finalement ça peut se faire seule.

Et personne qui propose ses services, ce n'est vraiment pas dans l'air du temps.... Et le mien qui ne sait jamais demander ! et qui pense toujours qu'ils y arriveront malgré tout.

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25 février 2016

La porte bleue, la porte verte

Je divague souvent dans mes vieux souvenirs, confortables sans doute. Il y avait la porte bleue, la seule ouverture au rez de chaussée pour cette maison, la mienne. Un jour, j'ai écrit tout ce qu'il y avait dedans. Souvent j'ouvrais la porte bleue pour sortir et j'allais directement à la porte verte, je crois que je ne frappais pas, j'entrais comme dans un moulin. J'y retrouvais ma tante dans sa maison qui à l'orgine faisait partie de la même maison que la mienne. Il y avait quelques chats qui vivaient là comme dehors. Elle vivait avec ses enfants, séparée de son mari. Je crois qu'il buvait trop. J'aimais venir la voir, je pense qu'on papotait, c'est flou dans ma mémoire, elle était différente de ma mère, beaucoup plus extravertie, plus libre. Parfois des hommes venaient. Je ne sais pas trop pourquoi, il me semblait qu'il fallait que je m'en aille, et en effet, je partais vite, presque mal à l'aise, j'étais enfant, qu'est ce que je pouvais y comprendre, mais finalement je crois qu'on comprend vite le monde des grands.

 

19 septembre 2016

La parenthèse inattendue

Cela ne m'arrive pas souvent. Elle m'a proposé de partir avec elle quelques jours. C'est une amie célibataire rencontrée lors d'ateliers d'écriture. J'ai accepté après hésitation.

C'est elle qui a choisi la destination, le programme, l'hotel. Une ile. Pas si loin que ça. J'ai eu envie d'un peu d'évasion, de rêve, d'horizon bleu pour clore l'été. 3 jours. J'ai eu un peu peur, nous avions un pont à passer et je n'ai pas osé lui dire que ça me perturbait. Sur la route, je découvre qu'il faut en passer un autre, celui là je ne l'avais pas prévu, vite je lui dis que je fermerai les yeux tandis qu'elle conduit hardiment. Et pour le suivant, j'ai fait pareil.

Nous découvrons l'endroit magnifique et pour le premier midi, nous pique niquons en bordure de forêt et plage. Puis le temps se gâte un peu, nous gagnons l'hotel où elle a réservé une chambre à deux lits (petits les lits). Je n'avais pas pensé que ce pourrait être gênant. Je m'en suis accommodée pour deux nuits. J'ai très très mal dormi, je pense que c'est à cause du début de pleine lune. Et il faisait très chaud, pas de clim, un peu d'orage.

Le repas au restau de l'hotel le premier soir était sublime et très bien servi par des jeunes gens fort sympathiques. Et des voisins de table tout aussi sympathiques avec lesquels nous avons pu converser.

Le lendemain, nous avons continué la découverte en allant voir un célèbre port, puis le phare et ses jardins, puis un jardin chez un particulier au beau milieu de l'île, et nous avons terminé par une ville et ses remparts. Petits restaus pour nos repas de midi et de soir plus ou moins agréables.

Mon amie ne stresse jamais tandis que moi ce n'est pas pareil. On se perd un peu parfois et je m'inquiète. Pas elle. On n'est pas à l'heure pour le restau, on nous refuse, il faut chercher ailleurs. On y arrive malgré tout.

Nous n'avons pas le même caractère, c'est sur. Elle m'a supportée. C'est déjà ça.

Quand même, il m'a manqué.

26 octobre 2016

L'actualité

Je regarde de moins en moins la télé. Certains soirs, je ne l'allume pas. Le midi, parfois un peu mais je ne suis pas figée dessus. Je reçois le journal chaque jour. Je ne suis pas l'actualité au pied de la lettre. Bien sur comme tout le monde, je sais qu'en ce moment on s'occupe des migrants et tant mieux, pourvu qu'on les traite comme on le ferait pour soi.

Je suis étonnée de ces petits messages pas sympas parfois surtout sur Facebook, ou simplement dans les conversations qu'on peut avoir en société. La plupart des gens que je connais ont eu une éducation catholique, comme moi même. Nous avons appris par coeur dans nos catéchismes. J'en avais mal au ventre d'apprendre ces leçons toutes faites et peur de ne pas les retenir. Je devais sentir très petite que le sujet était sensible et plein de pièges, qu'il ne suffisait sans doute pas d'apprendre par coeur mais de mettre en pratique. Pour cela, il n'y avait guère de cours de pratique, à part celui d'aller très régulièrement à la messe et toutes les cérémonies qui vont avec, à confesse, etc....

Mes parents n'allaient pas régulièrement à la messe, à cause de la maladie de mon père. Cela nous arrivait d'y aller le dimanche soir, dans la ville d'à côté. Mon père n'arrivait jamais à être prêt de bonne heure. Puis plus tard, j'y allais avec ma soeur dans notre commune. Puis encore plus tard, j'y allais le samedi soir avec ma mère. Je ne sais plus trop si j'entendais encore les messages. Je pense que souvent je m'envolais dans mes propres pensées. J'aimais bien les chants. C'est ce qui me paraissait le plus beau. Ensuite, on s'est marié à l'église, à cette époque je n'aurais jamais imaginé autrement. Les enfants ont été baptisés, sont allés en école catholique, ont fait communions et confirmation. La totale.

Aujourd'hui je ne vais presque plus à la messe, bon parfois en vacances, quand on change de lieu, j'ai envie de voir comment c'est. Ou alors quand l'intention est précise, cela m'arrive. Peut être un jour aurais je envie d'y retourner régulièrement. Surtout qu'aujourd'hui j'écouterais beaucoup plus les textes. Je ne sais plus trop à qui - à quoi - je crois.

Je voudrais surtout croire en l'homme, à sa capacité d'être bon. Hélas, je ne suis pas là pour juger, mais je lis ou j'entends tant de messages inhumains, surtout par rapport aux migrants, ou simplement aux musulmans, que je n'ai plus tant d'espoir.

Qu'avons nous fait de ce que nous avons appris ? les messages : "aimez vous les uns les autres" "aime ton prochain comme toi même" que sont ils devenus ? 

Pour ma part, moi qui y avais si peur de ne savoir les restituer à la maîtresse, ils sont au creux de mon être pour toujours.

Je pense que nous sommes là pour porter des messages d'espoir et de bonté, que c'est le principe de la vie, même si parfois on s'égare, je m'égare....

Il existe des soirées positives, même dans ma petite région, et les gens paient pour y aller. Sont-ce les nouvelles messes ?

Allez, je ne dis pas que je n'y irai jamais, car je suis curieuse, et j'aimerais savoir de quoi ça parle. Je pense que je le sais déjà : c'est pour retrouver confiance en soi, être plus battant, croire en sa personne.

Mais lors de ces soirées, parlent ils de ce message pour l'humanité ? J'ose espérer que OUI.

Pour ma part, je divulgue par ci par là ce genre de message sur F.B. et j'observe quelques "j'aime" mais pas tant que ça.

Je rêve de créer quelque chose en ce sens, je ne sais pas trop quoi.

2 novembre 2016

un week end tout sain

Rien n'était prévu. Même pas le temps qu'il a fait, si beau. D'habitude on dit un temps de Toussaint = fait pas beau. Là c'était excellent. J'ai beaucoup marché.

D'abord vendredi après midi, avec l'amie R., du côté de chez elle, découverte d'un sentier que je ne connaissais pas. Le soir, rencontre de l'association. Sujet libre. Mais on y a largement parlé des TOCS, ce n'est pas le sujet que je préfère puisque je replonge immédiatement dans mon enfance, adolescence et vie d'adulte avec mon père totalement englué dans ses tocs. Le médecin animant la réunion est venu me parler à la fin, me demandant si ça allait. J'ai pu lui dire que j'avais trouvé le moment difficile, il sait. Cà m'a fait du bien de pouvoir lui dire. Ces gens parlant de leurs tocs arrivent à mener une vie "normale", à avoir un travail. Mon père a été paralysé par ses tocs : pas de travail possible, pas de vie sociale. Et nous spectateurs et en souffrance. Bref, ce n'était pas le meilleur moment pour moi, même si j'ai plaisir à voir les gens de l'association.

Samedi, j'ai pensé à appeler du monde pour marcher avec moi l'après midi. La première étant occupée, j'ai appelé une autre personne qui a accepté et qui est venue avec son petit fils. N'habitant pas bien loin, elle ne connaissait pas du tout l'endroit où je l'ai emmené. C'était un bon moment car j'ai pu raconter au petit bonhomme des histoires de soleil qui tombe dans l'eau, des histoires de canard qui se fichent de nous quand ils nous voient passer. Bref, retour en enfance complet.

Dimanche, visites aux cimetières. Forcément on rencontre du monde, les morts et les vivants. Mais j'étais dans un bon état d'esprit. Et nous avons eu des conversations légères avec les morts et les vivants. Et nous avons terminé par un goûter chez notre fille.

Lundi, le soir j'avais invité des clients à l'apéro. Nous avons refait le monde. Mêmes idées.

Hier, j'avais invité ma soeur et son mari, j'avais envie de faire de ce premier novembre un jour un peu festif. Petit repas pour 4. Et puis encore une grande balade en forêt.

J'aime vraiment marcher en forêt, entendre les feuilles craquer sous nos pas, admirer cette palette de couleurs fortes et douces à la fois, entendre les arbres.... et se laisser aller.

 

4 novembre 2016

NOVEMBRE

N oël

O ui

V iens

E veiller

M es

B eaux

R êves

E nfantins

 

Je ne suis pas du tout d'accord avec l'idée du Noël tout de suite, mais c'est ce qui m'est venu avec les lettres.....

Et pour vous, NOVEMBRE ? un seul mot par lettre, ça doit faire une phrase ou un semblant de phrase !

Allez au boulot en passant par les commentaires !

 

la récolte :

N ous 
O sons 
V ivre 
E nsemble 
M ais
B atifolons
R arement 
E nsemble

Manou

N os
O reilles
V ont
E ntendre
M aints
B ruits
R ares
E ncore

Celestine

N ul
O r
V aut
E ncore
M ille
B elles
R encontres
E ssentielles

Agnès

12 novembre 2016

Résister au gris

Cà faisait longtemps qu'on essayait de fixer cet apéro avec les voisins. On vit à quelques centaines de mètres les uns des autres et on se voit si peu. Parfois un bonjour en passant en voiture, parfois un sms, un coup de fil.... Il fallait trouver la date pour tout le monde. Plus facile maintenant qu'en été. Une fois la date fixée, j'ai même failli annuler, l'homme partait pour la journée assez loin et j'avais peur qu'il ne soit pas rentré. Mais j'avais la confirmation de sa part que ça collerait.

J'ai préparé le salon qui est encore en transition de devenir un vrai salon, ajouté une lampe douce, fait le feu dans la cheminée. Dès le matin, j'avais fait le cake aux pruneaux, les verrines aux betteraves....

L'après midi, je suis allée marcher avec quelqu'un que je vois rarement. C'est une dame cotoyée dans une asso de sports il y a longtemps. Toujours en bons termes, quasiment sans se voir. A la disparition de son mari, bien trop jeune, je lui avais promis une randonnée en forêt. A chaque fois qu'on se rencontrait, on en reparlait, mais j'avais cette impression qu'elle trouvait toujours une excuse. L'autre jour, elle a vu mon grand fils et il m'a rapporté qu'elle n'osait pas m'appeler. Alors je lui ai écrit un mail en fixant le moment en espérant qu'elle puisse. Ce fut chose faite. 2 h 30 dans la forêt. Rentrées sous la pluie fine. Elle semblait très contente.

L'heure approchait. J'ai eu le temps de faire la compote dans mon robot magique.

Et les voilà qui arrivent avec quelques cadeaux. Noël avant l'heure. Nous avons bien entendu refait le monde en mangeant les fruits secs, les tomates cerises rescapées de la serre, les verrines, le cake salé, les tartines de paté, en buvant du bon vin d'apéro, et en terminant par la compote pures pommes de chez nous avec des cookies du marchand.

Jeanne a raison. Ce n'est pas dur à mettre en place. C'est chaleureux. C'est à refaire le plus souvent possible.

23 novembre 2016

en vrac

J'ai été heureuse de lire des commentaires sur mon dernier post concernant ce besoin d'humanité que nous avons tous. Finalement, chacun pourrait, à sa façon, faire plus, il suffit de le vouloir, de mettre en pratique....ne serait que donner un sourire !

La fin de semaine dernière a été consacrée à la préparation de l'anniversaire de l'homme qui changeait de dizaine. Nous avions convié quelques proches : famille et amis, collègues très très proches. Je préférais savoir sur qui compter plutôt que laisser faire.... J'ai besoin de contrôler la situation. Les gens ayant vite donné leur réponse, j'ai pu préparer en sachant le nombre quasi exact.

Cakes faits maison, verrines faites maison, pain d'épice foie gras (yes, y a juste à tartiner), dernières tomates de la serre cueillies, quelques biscuits achetés, petits fonds de tartes achetés et remplis de compote maison et boudin noir. 8 litres de potage fait maison. Haricots secs maison. Fromage. Petits gâteaux de chez le patissier. Clémentines. Café. Infusion. Tout cela arrosé de punch et vins. C'est du boulot pour 30. Certains n'étaient pas disponibles. Je dirais presque heureusement car la maison n'est pas extensible. Je souhaitais une pièce pour manger, boire et discuter et une autre pour danser. La danse n'a pas eu un franc succès, cependant je suis contente d'avoir réussi mon pari. Je voulais qu'on danse. Pas facile à imposer. D'ailleurs on n'impose rien du tout. Certains ont joué le jeu, d'autres aucunement. Il y avait peu de place. C'était bien.

L'homme n'avait pas tant envie que ça de fêter l'évènement. Soudain, il s'est réveillé, c'est dans 15 jours,il faut quand même prévoir quelque chose. A cette saison, pas si facile. Louer une salle, pfff juste pour ça ? non. Plus tard, au beau temps, il pense prévoir autre chose en élargissant grandement les invitations.

Dimanche, j'étais k o. On a regardé le soir le résultat des élections. On en connait qui se réjouissent des résultats, étant proches de l'individu. Je suis nulle en politique. Je ne comprends jamais les stratégies. Je rêve d'un monde qui n'existe pas, où tout serait justice, où on aiderait les moins bien lotis, tandis que les mieux lotis accepteraient de participer à cela, sans embistrouille. Je rêve de travail pour tout le monde, de tolérance pour tout le monde, pas de racisme, pas d'homophobie.... Je rêve. Aucun d'eux ne me fait rêver !!!!!!!  Je ne suis pas allée voter !

Aujourd'hui, je vais aller signer la vente d'un bien de la succession de ma mère. Première étape. J'espère que tout va bien se passer. La décision a été longtemps mûrie. Nous aurions pu garder ce bien, mais il aurait fallu tant d'énergie pour soit le voir tomber, soit l'aider à se relever. Je n'avais pas cette énergie, lui prétendait que oui. Je ne l'ai pas cru. Hier nous sommes allés récupérer tout ce qui nous plaisait et pouvait s'emporter, le reste reste, ce sont des installations techniques, des vieux moteurs, des choses intransportables. J'ai refait des photos. Mes souvenirs seront désormais dans ma tête. Seul bémol, personne avec qui les partager. Mon enfance est là bas. Je l'abandonne.

Réflexion : pourquoi je continue ce blog ? toujours ça revient. Pourquoi s'épancher ici ? Parce que je ne trouve pas dans la vraie vie ces contacts là. Si peu de gens parlent d'eux-mêmes. Ils parlent de la pluie, du beau temps, de ce qu'ils ont fait le week end (et encore !), de ce qu'ils mangent, de politique, mais d'eux mêmes, si peu. Pour ne pas saouler mon entourage proche, je préfère confier à ce blog qui part dans l'univers mes mots, mes simples mots, mes émotions..... parce qu'ils ont besoin d'être écrits quelque part. J'espère que je ne vous ennuie pas, je parle quasiment toujours avec le "JE", j'espère ne pas être narcissique. 

18 janvier 2017

grippe ou pas

Bien vu Celestine, juste ouvrir les yeux et les oreilles... et puis ressentir aussi peut être. Et toujours, toujours, écrire.

Alors ce matin, c'est ce mal que donne la fièvre. Sans doute la grippe me tourne autour. Pas vaccinée. Je reste au chaud et me choute au paracétamol. Je n'ai aucune énergie, n'ai pas goût à grand chose, froid, chaud, douleurs en bas du dos, dans les os.

De saison.

8 février 2017

manteaux de souvenirs

Parfois, j'ai envie de me souvenir. Les habits par exemple. Ceux dont je me rappelle. Aucune photo à l'appui. Alors je cherche et revois certains détails de mes manteaux :

- le premier dans ma tête : bleu, à carreaux, deux pompons en espèce de fourrure noire au bout d'un cordon à l'encolure. Les pompons, ils m'ont tenu compagnie bien souvent à la messe. Je dois avoir 6 ou 7 ou 8 ans ?

- un autre : tweed beige et des points multicolore. Je le porte à l'école. Au moins une autre fille (peut être plus ?) a le même manteau que moi. D'habitude, les autres sont coupés dans des manteaux d'adulte, celui ci a du être acheté ou tout au moins le tissu pour le faire.

- suivant : manteau bleu marine, sorti d'un vieux manteau d'adulte, coupé avec le petit col officier, une forme bien évasée, et double rangée de boutons, j'adorais ....

- encore : un autre bleu à carreaux, je pense aussi qu'il sort d'un vieux manteau. Le tissu est un peu bouclé.

- encore : un rouge à carreaux, sorti lui aussi d'un autre manteau, il a une capuche, je crois que c'est le premier à capuche, et autour une légère fourrure blanche qui faisait tout son charme, je dois avoir 12 - 13 ans - 14 ans.

- la suite : après plus aucun manteau fait dans un autre manteau, ils seront achetés. Un caban à carreaux encore dans les tons bleus, bien coupé, j'adore ! Vers mes 15 ans. On disait "caban". Manteau plus court ?

- Puis il y aura cette veste tricotée rouge, col chale et ceinture bleu marine. Je pense l'avoir portée tout un hiver, en mobylette, j'ajoutais un vêtement que je rangeais dans la sacoche. Je devais cailler. Mais la mode .....   !!!!!!!  J'avais aussi un pull tube vert tricoté aux grosses aiguilles jamais vues auparavant, parfois porté sans rien d'autre dessus.

- Puis il y aura un hiver en imper, c'est la mode, un grand imper long, ceinturé, en forme, bleu gris. Ce devait être beaucoup moins chaud.

- Après il y a eu les manteaux longs unis (trop de carreaux avant), plusieurs, un bleu, un rouge, un noir..... J'étais adulte.

Enfant, je n'ai pas eu le style anorak, je ne sais pas pourquoi ? Sans doute parce qu'on ne cessait de couper dans les manteaux d'avant et qu'on n'achetait guère les nouveautés.

Aujourd'hui, j'ai un manteau tissu plus habillé depuis presque 6 ans, que j'aime beaucoup, mais faut pas grand chose dessous, sinon ça serre ! un autre en synthétique, celui que je porte plus facilement.

 

 

10 juin 2017

un petit JUIN ?

Oh ! faudrait pas oublier JUIN.

Allez 5 lettres .... On écrit, on doit sentir qu'on est en JUIN ...

Qui commence ?

 

résultat :

J et d'eau fraîche sur la chaude margelle
U n chant d'hirondelle dans le ciel
I vresse des sens je m’allonge dans l'herbe tendre
N oyée de soleil et d'amour

 

Merci à Hyoutoko, Suzame et Celestine .....

 

26 août 2016

Trop chaud

Je n'aime pas quand il fait ce temps. J'ai déjà suffisamment de mal avec mon énergie, alors avec ces températures, de l'énergie, il n'y en a plus du tout. Plus aucune envie de sortir. Même pas pour les courses. Je survis avec des nuits courtes et des semblants de sieste parfois. J'essaie de ne pas trop me démotiver mais tout de même. Je ne me fixe rien comme objectif, à part les récoltes au jardin, pour l'instant j'y arrive.

Il y a toujours autant d'animations à droite, à gauche, je les ai presque toutes ratées. Trop de choix. Et maintenant trop chaud. Pas franchement envie de voir trop de monde non plus. J'en ai vu rapidement, des cueilleurs qui viennent cueillir, normal pour un cueilleur. En général, ils sont pressés de rentrer car ils ont bien transpiré, sont pas habitués à tant se pencher ou à être pas complètement au propre. Chez nous, fait de la poussière ! C'est pas la ville. Hier soir, je suis allée tard dans le champ, toute seule, quand il faisait plus frais, avant qu'il fasse trop noir pour cueillir aussi. J'étais bien et heureuse d'être là, seule. Je vais finir par croire que c'est ce qui me correspond le mieux moi qui hésite tout le temps.

J'ai fini mon livre, je l'ai fait durer. Je n'arrivais pas à quitter mes héros. C'est curieux comme on s'identifie. Ils vont me manquer. Je nous retrouvais en eux. Va falloir que je m'en cherche un autre. Je crois que j'ai un Giono qui traîne. Sinon j'aurais filé acheter un Virginia Woolf sur les conseils de Bonheur du Jour. Mais comme déjà dit, j'ai pas envie de sortir.

Je garde le petit jusqu'à dimanche. Alors il faut que je fasse de mon mieux. Après la sieste, plus tard, on ira dehors.

2 septembre 2016

Rechute

Aïe je ne suis donc pas guérie. J'y crois parfois lorsqu'il y a du répit, quelques jours, quelques semaines. Lorsque j'arrive à me satisfaire du jour présent, et que les émotions ne sont pas trop importantes ni variables, ça peut me faire rêver de sortir de tout ce merdier.

Hier ce n'était pas un jour comme les autres. C'était un anniversaire. Mais il n'y a pas fait attention, rien, pas de mot, pas de signe, au début je me suis dit que c'était déjà arrivé et que ce n'était pas grave. Plus je pensais que ce n'était pas grave et plus ça envahissait mon cerveau, et ça devenait grave. Je suis devenue odieuse hier soir. Et aujourd'hui, je ne suis pas bien. Trop bouleversée par les émotions négatives. J'aurais souhaité quelques attentions mais on ne peut pas faire pour les autres.

Il y a de la fatigue dans l'air, de la saturation. Un été sans légèreté, ou si peu.

Je m'en veux de cette réaction mais ne peut on pas rêver d'autres scénarios qui collent avec nos attentes ?

Nos attentes ? voilà bien le problème. Elles sont bien là, pourtant je les ai chassées, chassées, zigouillées...... et les revoilà.

Comment les chassez-vous, vous ?

16 septembre 2016

Question technique

J'avais utilisé picasa pour envoyer quelques albums photos à mes proches, cela fait quelque temps. Et là, je vois que ce n'est plus possible. Comment faire ? Je ne suis pas une pro de l'informatique. Cà parle de google photos. Je suis perdue et ne sais comment faire. Y a t il une solution simple ? Qui voudrait m'expliquer ? Je remercie d'avance celle ou celui qui m'aidera.

26 octobre 2017

Marcher

Je pensais ne plus recevoir de pèlerin pour 2017. J'en avais eu 18 cette année. Un de moins que l'an dernier. Quand soudain, un matin, on m'appelle. Une hébergeuse de l'étape d'avant moi me demande si je peux recevoir un allemand le soir même. Je dis oui immédiatement car du coup ça me ferait 19 couchages, comme l'an dernier. Ah les mathématiques, quand ça vous ratrappe, ça vous fait dire OUI. Plus tard, j'apprends que mon homme sera absent du milieu d'après midi jusqu'à ... je ne sais pas. Et là je flippe. Car autant l'été, si je suis seule, je n'ai pas peur, car les volets sont grand ouverts jusque tard. Parfois nous mangeons dehors, il y a un peu de passage, les gars qui travaillent. Bref, j'ai commencé à avoir peur en pensant que j'allais passer la soirée seule avec cet inconnu, volets fermés. Et une fois de plus j'ai pesté contre mon homme qui me prévient toujours à la dernière minute.

Il s'est présenté assez tard : 18 h au moins. Il avait marché plus loin que chez nous, a du rebrousser chemin. Il ne m'avait pas appelé. Immédiatement j'ai compris que la communication ne serait pas facile. Il faisait des efforts en français, l'allemand j'en ai fait deux ans mais j'ai tout perdu, ce serait donc avec l'anglais qu'on se débrouillerait. J'ai commencé laborieusement, puis de fil en aiguille, ça s'est amélioré avec des phrases hachées, quelques mots associés, bref on a pu se comprendre. J'ai compris sa quête, celle de la sobriété. Je n'ai pas trop compris son métier : éducateur. J'ai surtout compris qu'il aimait les voyages, mais comment s'arrangeait il avec son employeur pour prendre tout ce temps, ça reste un mystère. Je n'ai plus du tout eu peur de la soirée, il était poli et charmant.

C'est qu'on a tendance à penser que tous les pèlerins sont charmants. Mais quand même, il pourrait s'y cacher quelques imperfections.

Cette semaine, j'ai pris une journée, invitée par une amie pour marcher. Je me suis initiée au chemin. Je suis allée chez elle, puis elle avait préparé le pique nique pour nous deux et nous avons rejoint l'endroit. Un tour de lac que je ne connaissais pas. Il faisait un temps d'automne en été. Hélas mes chaussures n'étaient pas étanches, je ne pensais pas trouver autant d'humidité. J'ai eu vite les pieds mouillés. A l'heure du pique nique, je me suis déchaussée, fait sécher les chaussettes. Elle a hésité à poursuivre le chemin long sachant qu'au delà de 10 km, je n'avais pas l'expérience. Puis j'ai dit que je voulais tenter. Nous avons donc fait le tour complet du lac. 17 km 6. J'ai fini avec très mal au pied gauche, j'ai cru au caillou, non. J'ai fini le chemin. J'aurais voulu faire des photos, mais impossible à cette allure là et pas assez de temps. C'est toujours difficile pour moi de ne pas prendre le temps qu'on voudrait.

Arrivée chez moi, j'ai vu une super ampoule sous le pied. J'ai compris que je m'étais vraiment gourée de chaussures. J'étais fière malgré tout de mon défi.

6 novembre 2017

l'automne avance

Le week end avant dernier, j'ai eu de la chance. Nous avons pris trois jours. Le vendredi, nous sommes partis pour le Mont st Michel. Il ne faisait pas très beau mais dans l'après midi, le ciel s'est éclairci et quand nous sommes sortis de la visite de l'abbaye agréablement guidée par un monsieur sympathique et atypique, nous avons profité d'un temps magnifique et de couleurs extraordinaires en ce lieu magique. Puis nous sommes allés aux vêpres, instant hors du temps.... A faire si vous passez par là bas. C'est ouvert à tous. Il suffit d'être à une certaine heure auprès d'une certaine porte. Nous devions être 10.

Le temps d'un restau le soir et d'une nuit à l'hotel, pas dans le mont c'est mon regret aujourd'hui, mais aux abords fut très ressourçant pour moi. Comme un ailleurs qui me va bien, un ailleurs qui m'entraîne. C'est un endroit extraordinaire le Mont St Michel. Je suis prête à y retourner plus longtemps pour profiter encore plus des pierres, des lumières, de la randonnée dans la baie, de la plénitude. Bon il y avait pas mal de monde à cause des vacances. Mais on peut se perdre un peu loin des gens. Surtout aux vêpres.

Puis nous avons continué notre séjour dans l'Orne pour visiter des amis qui étaient là bas en cure. Découverte d'une région. Seul bémol. Dormir dans la pièce de vie dans un lit qu'il faut déplier, puis plier, puis redéplier, puis replier. J'estime qu'on a un peu passer l'âge. Ils avaient dit qu'ils avaient pris un appartement pour recevoir. Bon je n'ai pas la même conception de "recevoir". J'ai dormi assez longtemps dans la cuisine chez mes parents. C'est terminé. Désormais je demanderai les conditions d'accueil. Et si ça ne me convient pas, je dirai non ou je prendrai une chambre d'hotel. Il y en avait un tout près, on aurait pu s'organiser autrement. Sinon, rando dans les forêts, c'était bien. Pour finir un petit tour au casino, sans jouer, je n'y comprends rien aux machines à sous. Alors on est sorti avec tous nos sous.

Ce week end juste passé fut bien rempli également : une soirée bowling avec l'association, tout le monde ne vient pas, mais certains répondent joyeusement. Puis un restau après la partie de bowling. Hier j'avais des invités à table. Ce n'est pas de tout repos. Mais c'est la période où je peux plus facilement recevoir, alors il y aura d'autres dimanches comme celui là.

Pendant ce temps là, les jours raccourcissent, les couleurs tombent par terre. Les nuits surgissent vite. Le moral tombe aussi parfois comme les couleurs. Mais ça ne dure pas, heureusement.

10 février 2018

J'aurais aimé

J'aurais aimé plus de neige

J'aurais aimé marcher dedans

J'aurais aimé revoir mes hivers d'antan

J'aurais aimé que ma mère soit là

J'aurais aimé que mon père soit là

J'aurais aimé son bon chocolat

J'aurais aimé l'odeur des vaches et de leur lait

J'aurais aimé sentir les pommes et le café

J'aurais aimé être à nouveau petite fille qui rit et qui pleure

J'aurais aimé revivre un peu comme ça

9 novembre 2012

réservé

Ouf c'est fait - les enfants réclamaient un Noel à la neige, comme l'an dernier, changement d'endroit quand même. Alors il fallait trouver le nid - sur le fameux coin et sur abrisel, j'ai cherché. Cà sentait la fin. Restaient deux trois trucs en ligne avec 3 chambres : faut ça, fini le temps où on prenait un studio pour 5 avec tout dans la même pièce. Non un peu d'intimité pour tous, je veux me coucher quand je veux, et me lever quand je veux. Je suis moins pressée qu'eux, je ne fais pas de ski, et pi faut pas me changer mes habitudes comme ça. Un chalet à 700 : pas l'air mal, pas de cheminée hélas, charme un peu désuet quand même, je garde sous le coude, un grand chalet à 1 300, là c'est grandiose, mais y a même pas de cheminée pour ce prix là non plus, et le pire c'est qu'elle sait pas si elle loue ou pas la dame, c'est sur le site, mais elle sait pas. Parce que ses enfants veulent changer, qu'ils veulent aller ailleurs, mais elle a rien trouvé, alors elle sait pas. Je la rappelle et elle sait toujours pas. Entre temps j'avais repéré et échangé par mail au sujet d'un appart 3 chambres sur abrisel 750 et la proposition du propriétaire par mail : 400. 80 m2, pas de cheminée, 3 chambres. Ma fille me dit : c'est de l'arnaque ? Je rappelle les gens : "euh c'est drôle vous affichez un prix sur le site et après vous dites 400, y a pas erreur ? "   - sur le site, on comprend pas pourquoi c'est affiché ça et j'ai baissé le prix parce que ça fait plusieurs personnes qui veulent le prendre et qui disent que c'est trop cher (500), donc j'ai baissé. C'est la crise, quand même !

Donc il semblerait qu'on fasse une bonne affaire, enfin j'espère. Y en a pas qu'abuserait des fois avec leurs loyers ?

 

15 décembre 2015

une autre, une autre ....

Prêts pour une autre écriture à plusieurs mains ?

Cette fois, vous pourrez écrire un seul vers (si possible 12 pieds), donc vous reprenez les vers écrits avant vous et vous complétez avec le vôtre.

 

Les matins d'hiver j'ai le coeur qui chemine

 

Nous sommes le 18/12, voilà où nous en sommes (après quelques modifications de ma part) - qu'en pensez vous ? Etes vous d'accord avec ? les vers ne font pas tous 12 pieds -

 

Les matins d'hiver j'ai le coeur qui chemine


Vers des quais d'espérances qui luminent mon coeur


 Je ne veux revoir dans le froid qui me serre


Que le passage d'un temps qui gèle et qui se terre


Sous mon gros pullover je ressens de la joie


En croyant ma demeure celle d'un grand bourgeois


Je gambade, je ris, je crie, mon bonheur est grand 


Rien ne peut toucher l'instant de plénitude


Dès que j'ouvre mon long manteau de solitude


Des milliers de fleurs viennent embaumer mon coeur


Répandre leurs fragrances qui m'entourent de bonheur


L'été, le printemps, et l'automne à toute heure


Tourbillon, rébellion , l'instant n'est que saveur

 

 

 

26 décembre 2015

Noel

Et chez nous le Père Noel n'est pas encore passé. C'est qu'il a du boulot ce sacré bonhomme, et il a décidé que nous serions en fin de tournée, ça l'arrangeait de ne passer que dimanche.

En attendant, Noel s'est passé quand même, à l'église pour la messe, un peu déçue car je n'ai pas entendu les chants de toujours, ceux qui ont bercé ma jeunesse. Et puis le lieu, une salle de sports, ça n'a rien de formidable, mais ça donne de la place pour réunir plusieurs communes. Cà parle beaucoup de fraternité pendant cette messe. Saura t on s'en rappeler ? Non, je ne suis pas donneuse de leçon, malgré ce qu'on dit de moi parfois chez moi, mais je pense sincèrement qu'entre le discours qu'on en entend et nos actions, il y a fort à faire. Je n'ai pas senti la profondeur que j'aurais aimée. Et puis nous nous sommes retrouvés autour de la table, à 4, après la messe. C'est moi qui avais proposé. Là aussi j'ai été déçue. Le jour de Noel, nous étions invités avec l'autre famille chez ma fille. Je me suis reposée, ils ont tout assumé. Je me suis laissé bercer. Le petit était déjà bien gâté, et un peu énervé, comme quoi. Est ce que l'opulence est la solution ? bien entendu, je ne pense pas. Mais c'est de tradition.

Depuis je n'ai pas très faim. Chaque année, ces repas me coupent l'appétit. Trop de trop.

Et on remet ça chez nous aujourd'hui.

Et il y aura le réveillon le 31.

Tout cela bientôt sera terminé, et ce sera bien mieux.

La vie ordinaire me va plutôt mieux.

 

 

28 décembre 2015

des projets ?

Après avoir été bien gâtée, un livre pour créer un magnifique jardin, une superbe bougie artisanale, des bottes fourrées pour la forêt, des chocolats (et oui, encore !) et une invitation pour quelques cours de dessin, voilà de quoi bien faire. Dessiner ? je ne sais pas mais si je peux avoir quelques bases, cela me ravit. Marcher, je sais, avec des bottes pour marcher dans la boue, à cette saison, c'est encore mieux. La bougie, je la regarde, tant sa lumière est jolie. Les chocolats, ils me font de l'oeil, pourtant j'hésite à les refourguer à quelqu'un d'autre. Ces fêtes ne sont pas bonnes pour les kgs en trop, j'étais sur la bonne voie, faut que j'y reste à tout prix.

Et dans tout ça, je ne fais plus de généalogie... j'y pense de temps à autre. Faudra bien que je m'y remette car je n'ai rien mis au clair, mes trouvailles sont par ci par là. Ce n'était plus une priorité mais je sais que l'envie n'est jamais très loin. J'espérais trouver quelque chose d'un peu exceptionnel, genre un grand voyageur, ou un grand bandit. Même pas. Toutes ces familles là n'ont pas bougé d'ici même. Ce ne sont que des locaux, de la terre, et de la mouture. Cà ne fait pas de grandes histoires mais je ne vais pas me mettre à inventer des aïeux extraordinaires. Je prends ceux qu'il y a(vait).

La photo ? ben c'est calme aussi. L'hiver, je sors moins, j'aime moins, j'en fais moins. C'est comme ça.

Le tricot ? Après avoir défait le pull tube qui était totalement désuet, j'ai recommencé autre chose qui est en cours. Pourtant j'aimais les pull tubes, mais c'était avant.

Du bénévolat ? presque rien, juste la treso de l'asso des anxieux. Des projets ? une fois que j'aurais vraiment mis tout à l'ordre, je tenterais peut être "les petits frères des P." J'aimais beaucoup le contact avec les personnes âgées, si je pouvais être utile un peu aux plus seuls..... A voir.

Bientôt 2015 sera terminé. Encore une. Et une nouvelle page s'ouvrira.....

 

 

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