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sensiblement

6 avril 2024

Ecrire pour dire

Finalement, j'ai ce besoin d'écrire. Je ne sais pas si je vais me refaire à ce blog plus tout à fait le même. J'ai pensé à en créer un nouveau mais je ne me sens pas à la hauteur, celui ci existe, je vais tenter de le dompter à nouveau, et si ça ne marche pas, je serai bien déçue.

Hier soir, nous sommes allés écouter une conférence sur le bois. Intéressant. Et surtout se sentir bien parmi ces gens que je ne connaissais quasiment pas à part quelques uns. Je me sentais à ma place. Les regards sont doux, la parole assez facile, la communion présente.

Ce matin, nous sommes allés visiter deux entreprises proches de chez nous, et là, l'effet inverse, que fais je ici ? Les gens parlent fort, ils boivent fort, ils tapent dans le dos fort..... Une impression d'incompréhension totale malgré le respect que je porte au travail des uns et des autres, mais c'est l'attitude des gens qui me hérissent. 

Pour quel monde ai je été conçue ? ça fait tant d'années que j'ai mes hauts et mes bas, que je recherche la simplicité, on peut la trouver en faisant des randonnées toutes simples, ou en jardinant, en lisant... et d'autres encore, puis après le vrai monde apparaît souvent comme un monstre. Je n'en guérirai donc jamais, si c'est une maladie.

J'ai perdu ma liste de contacts, j'en suis bien désolée. Comment revoyager chez vous ? Si quelqu'un a une piste, merci d'avance.

Et puis je vois que mon pseudo n'est pas le bon. J'ai tenté de reprendre melancolie mais je n'y arrive pas. 

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23 mars 2024

le retour

Je me sens si honteuse d'avoir délaissé ce blog, sans même avoir offert mes voeux pour 2024 alors que des personnes m'ont écrit, je me sens fébrile à l'idée de réécrire ici alors que j'ai quitté en octobre sans prévenir. J'ai pensé que je pouvais délaisser le virtuel pour plus de réel. Mais c'est difficile.

J'espère vous retrouver ici si vous n'êtes pas partis vous aussi.

Le virtuel est comme une parenthèse où, sous couvert de pseudo, on peut parler davantage de ses ressentis. Je n'ai pas changé, j'ai toujours ma pathologie qui me gâche la vie. Cela ne m'empêche pas de faire, mais avec la douleur toujours présente.

Nous nous sommes installés dans une vie plus "pépère mémère", une vie de retraités pas très actifs. Nous n'avons pas de grand projet, nous ne faisons pas de sport à outrance, ni de bénévolat à outrance, rien du tout à Outrance. Nous prenons la vie comme elle vient avec l'entretien de la maison, du terrain, du jardin, avec l'aide à nos enfants, à nos petits enfants. Loin de nous les grandes préoccupations journalières de notre vie professionnelle, même si on les revit parfois à travers nos enfants qui ont repris le flambeau. Mon mari a gardé son engagement en association comme trésorier (toute petite asso) et moi également là où j'écris. En plus j'ai choisi quelques activités proposées au sein de notre communauté de communes. C'est plus simple pour moi de m'inscrire en ces lieux, je connais moins les gens, moins de crainte. Nous avons en ce moment des ateliers théâtre. J'ai aussi participé à deux petites randonnées à thème. Bientôt ce sera un module sur la famille. Cela me demande de gros efforts, mais je me dis qu'il est nécessaire de sortir de sa zone de confort. Cette semaine, j'ai fait également une randonnée un après midi avec un groupe mais j'ai franchement été déçue, ils marchent très (trop) vite, on a l'impression qu'ils sont très pressés, qu'ils sont dans la performance, qu'il faut toujours faire plus. J'ai bien du mal à comprendre ces retraités à vouloir en faire toujours plus et sans doute rester plus "djeunes". Cela me donne envie de me replier sur moi... Il y a toutes ces femmes seules (divorcées, veuves ou célibataires) qui cherchent à remplir leur agenda. Il y a ces femmes en couple qui voyagent tout le temps, reçoivent tout le temps, font beaucoup de choses tout le temps. Et il y a nous, qui aimerions partager la simplicité à travers les autres, mais qu'on a bien du mal à trouver.

Peut être qu'écrire finalement est la réponse à mes attentes (non, il ne faut pas avoir d'attente, tout le monde le sait).

 

J'ai fait plusieurs essais, je ne comprends pas, ce n'est pas mon pseudo habituel qui signe l'article, c'est un autre utilisé il y a longtemps et je ne sais comment corriger cela. les mystères de l'informatique.

Melancolie 85

4 septembre 2023

la chanson du vent

Hier soir, sur le tard, nous nous promenions dans la campagne, nous allions voir un chantier qui commençait et finirait dans la nuit dans un champ, une récolte. En revenant, j'ai entendu la chanson du vent dans les feuilles de peuplier, c'était si joli. Un son puissant. Je suis restée l'écouter longuement comme si je ne l'avais jamais entendu auparavant, je suis pourtant une campagnarde depuis toujours. Hélas je n'ai pas été initiée par mes proches aux bruits de la nature, je ne reconnais pas les chants des oiseaux, ni les oiseaux d'ailleurs. Comme il faut observer pour cela ! j'ai des gens autour de moi qui connaissent vraiment bien la nature, certains viennent de la ville....  Mes proches n'y portaient pas beaucoup d'attention, ils reconnaissaient quelques trucs qui annonçaient la météo, à part cela peu de choses. Arrivée à l'âge que j'ai, je me sens honteuse de connaître si peu de choses. 

26 août 2023

choisir

Plus je vieillis, moins je sais choisir. Cela concerne tout sujet : les vêtements, les sorties, les meubles, les aménagements, les vacances, les menus, etc.... Il fut une époque où vite je savais ce que je voulais, maintenant c'est difficile.

Par exemple, nous recevons une liste d'activités proposées pour la rentrée. Quand je la lis, j'ai envie de tout faire. Vite, je me reprends et je sais très bien que je ne pourrai pas être partout, et qu'il faut absolument faire un choix : il y a du sport, des sorties, des ateliers mémoire ou écriture, etc. J'ai déjà mes activités habituelles, sophrologie, écriture, dictée. Pourquoi en vouloir plus ? Je ne sais pas trop. Je pense que c'est pour me sentir vivante et sociable. Finalement je n'ai toujours rien choisi pour l'instant. Peut être bien que je vais m'inscrire nulle part.

C'est pareil pour le programme culturel : pour profiter d'un abonnement intéressant il s'agit de choisir un nombre de spectacles, et me voilà encore une fois incapable de sélectionner. Je les achèterais bien tous. Cela n'a pas de sens, je serais vite débordée.

Mais qu'a t il ce cerveau à tout vouloir d'un coup ?

A t il peur de vieillir, de ne plus être dans le coup, de se laisser aller, de s'isoler ?

Pourtant j'aime tellement aussi la solitude sans aucune pression, puisque sortir me demande des efforts importants sur moi.

Cette ambivalence n'est pas reposante.

Et vous, comment faites vous ?

 

9 juillet 2023

l été en vrac

J'ai laissé passer le temps depuis mon dernier post, j'ai appliqué le titre de mon dernier envoi "se taire le plus souvent possible". Il y a eu la fin des cours de sophro pour cette saison avec un petit repas au restau toutes les six, c'était bien. Je ne les connais pas encore assez bien pour parler de tout, mais il règne une certaine bienveillance au sein de ce petit groupe. Je reprendrai volontiers les cours en septembre. Il y a eu la fin des ateliers d'écriture également pour la saison, avec un repas partagé et l'annonce d'un changement d'animatrice, ce qui ne m'a pas ravie, mais la remplaçante proposée est très bien et nous sommes rassurés. 

Ces deux occupations font pleinement partie de ma vie, me permettent d'avoir un peu de vie sociale.

Après il y a les amis mais parfois je trouve que nos liens se distendent. Nous ne vivons pas la vie, la retraite de la même façon. Doit on se ressembler pour être amis ? Non finalement ce n'est surement pas la peine. Mais se comprend on ? 

J'ai été mamie en juin une sixième fois, d'un petit garçon. Je vais garder mes petits enfants de nombreuses fois pendant les vacances, j'espère tenir le coup, cela demande de l'énergie et je n'en ai pas beaucoup.

Je suis allée deux fois à mon festival préféré, j adore vraiment ces moments là. Hélas c'est derrière moi, c'est moins bien. De nombreuses propositions sont faites tout l'été, parfois même à s'en étourdir et ne plus rien faire car trop difficile de choisir.

L'été, il fait si chaud, pour moi c'est compliqué la vie sociale... Parfois je n'ai plus envie de faire d'effort et rester tranquillement chez moi. Pour l'instant nous n'avons absolument rien programmé. J'entends les uns et les autres qui vont et qui viennent. Le sujet est vraiment là. Où partez vous ? D'où revenez vous ? Je rêve presque de rester chez moi sans tourment, sans obligation. J'aimerais pouvoir m'installer sur un transat et lire tout simplement.

Cette lecture pour vous sera surement sans intérêt. C'est juste un petit partage du moment.

 

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13 mai 2023

Il vaudrait mieux se taire le plus souvent possible

Je faisais partie d'une chorale avant le covid. Cela me faisait du bien de chanter, il avait fallu que je m'intègre, cela n'avait pas été le plus facile. J'y avais deux amies mais elles n'étaient pas dans mon groupe et je le regrettais bien. Je n'avais pas réussi à nouer d'amitié avec les filles de mon groupe. Je ne sais pourquoi. Puis le covid est arrivé et tout s'est arrêté. Lorsque ça a repris, j'avais une pathologie dont j'ai déjà parlé ici. Je ne me sentais pas capable d'y retourner, il fallait gérer cette douleur, elle est toujours là, je vis avec. Je commençais récemment à penser que peut être je pourrais malgré tout reprendre le chant mais quelque chose me retenait encore. Il y a quelques jours j'ai croisé les chefs (un couple) avec un autre couple qui faisait partie aussi du groupe. J'ai tout compris très vite. Ils m'ont snobée, cela a été un moment très dur à vivre. Cela venait surtout d'une personne qui a refusé de m'embrasser et qui ne m'a jamais regardée. Peu de conversation. Quelques mots seulement sur la pluie et le beau temps. Voilà, j'ai tout compris, et je sais maintenant pourquoi je n'osais plus y retourner. J'ai fait une gaffe. Au moment du début du covid, j'ai envoyé un mail à elle en disant ma surprise sur sa conduite. Ce soir là, alors que tout le monde se méfiait de ce méchant nouveau virus, on n'osait plus s'embrasser, elle qui disait qu'elle n'aimait pas embrasser d'habitude, s'était jetée sur un ami pour l'embrasser comme une provocation. Alors voilà, je suis punie, j'ai dit ce que je pensais, elle ne m'avait jamais répondu mais lundi elle m'a répondu à sa façon. Maintenant je sais que je n'ai plus ma place là bas et j'en suis très triste. J'aurais du retenir mes mots qui ont blessé, c'était plus fort que moi cette fois là, elle avait été trop provocante et il fallait que je lui dise.

Dans ma vie, je me suis souvent abstenue de dire mon avis, par rapport à beaucoup de gens, je n'ai pas tout exprimé.

Mais les fois où je l'ai fait malgré tout, j'ai souvent payé cher.

Et voilà, encore une fois, j'aurais du me taire.

3 avril 2023

la retraite tant attendue

Beaucoup de notre entourage y était avant nous. Cela semblait tout à fait normal d'aller vers elle. Déjà, c'était 62 pour moi. Et pour lui cela avait été 60 mais pendant quelques années il n'avait rien changé, il travaillait quasi autant, et puis les évènements ont fait qu'il a même du faire face à un lancement d'entreprise alors que ce n'était pas du tout prévu. Aujourd'hui, il a quitté cette fonction. Il a donné beaucoup pour elle, il s'agissait de lancer une activité, alors que celui qui devait le faire a disparu brutalement. 

Ce n'est pas si facile. On essaie de ne pas le montrer. La famille pense que c'était très attendu pour nous et que c'est bien normal que maintenant on se repose un peu.

Ce n'est pas si facile. On a consacré tant d'années avec bonheur ou pas à nos différentes structures....

Ce n'est pas si facile quand d'habitude on sait tout ce qu'il y a à faire et que les journées ne sont jamais assez longues ....

Ce n'est pas si facile quand on voit tous les autres être si heureux de ne plus aller à l'usine et tant affairés à combler le vide....

Ce n'est pas si facile quand pendant longtemps vous ne vous êtes occupés que de votre entreprise en oubliant un peu tout le reste....

Ce n'est pas si facile quand vos autres collègues de travail eux continuent et vous oublient ....

Ce n'est pas si facile d'avoir de nombreuses tâches à faire qui finalement ne vous plaisent pas tant que ça ....

Ce n'est pas si facile d'avoir l'impression de compter pour du beurre ....

Ce n'est pas si facile de ne penser qu'à "profiter" comme ils disent ....

Ce n'est pas si facile de se recentrer sur soi ....

Ce n'est pas si facile .....

 

alors pour l'instant on fait comme on peut.  Et il y a ces fichues douleurs.

1 avril 2023

Ce qui a changé

Je viens de moins en moins souvent ici, les relations virtuelles m'ont beaucoup nourrie pendant quelques années, maintenant c'est différent. J'ai adoré vous lire, trouver des similitudes, ou d'énormes différences. Comparer.... Lire vos belles plumes car certains ont vraiment de l'aisance. D'autres sont partis également, ils m'ont manqué au début, et puis on s'habitue.

J'essaie d'aller vers plus de relations réelles, ce n'est toujours pas facile même si j'y met du coeur.

Récemment, nous avons vécu le "grand" départ d'un ami, brutalement, sans prévenir. Cà me met par terre à chaque fois. Cette impuissance me submerge. 

J'ai maintenant beaucoup plus de temps et je n'en fais pas grand chose. Je dors beaucoup, la nuit seulement. Je gère mes douleurs comme je peux. L'infiltration n'a rien donné. Je n'ai même pas de nouvelle du médecin. Je fais petit pas par petit pas. 

Ce soir, j'attends le premier pèlerin de la saison. J'ai eu plusieurs demandes déjà auxquelles j'ai dit non car mon planning ne convenait pas, je ne me surcharge pas. 

La vie passe. Un coup de fil d'une amie ce matin, son mari est très malade, on s'appelle beaucoup. Quelques liens étroits que je cultive au mieux. 

Je n ai pas de fantaisie dans l'écriture pour écrire le monde, j'aimerais tant, je ne suis capable que de parler de mes émotions. Est ce suffisant pour alimenter un blog qui vieillit mal ?

27 décembre 2022

Ce dont je me souviens

Les cadeaux de Noël, il parait que ce n'est pas très ancien. Années 1950. Mes parents me parlaient d'une orange qu'ils avaient pour cadeau. Cette fameuse orange que j'aime lire dans un beau texte de je ne sais plus qui.

Pour ma part, on me disait que c'était le petit Jésus qui apportait les cadeaux. Je ne sais plus à quel âge j'ai compris. Sans doute quand j'ai découvert en haut de l'armoire quelques paquets ou que j'ai vu ma mère aller et venir alors que j'étais couchée la veille au soir de Noël dans cette même chambre, pensant que je dormais.

De mes cadeaux d'enfant j'ai quelques souvenirs :

- un livre du manège enchanté

- un jeu d'allumettes colorédo

- une dinette

- une balance avec des poids pour jouer à la marchande

- une poussette

- une poupée

- un piano (jouet bien sur)

- un jeu de fléchettes

plus tard un parapluie, une robe de chambre .......

Un cadeau dans les chaussures, pas cinquante.

Où en est on maintenant ? Beaucoup trop. Et pas qu'à Noël, aussi aux anniversaires. 

J'ai la nostalgie du matin de Noël où je n'avais d'yeux que pour ce joli paquet dans ma chaussure. A peine si j'osais l'ouvrir, le trouvant si beau.

 

 

25 décembre 2022

N O E L

Je vous souhaite un bon Noël !

Pourvu que vous soyez entourés, au chaud et que vous ayez envie de sourire.

Et si ce n'est pas le cas, j'espère pour vous des jours meilleurs.

 

Je pense bien à vous même si j'ai du mal à revenir sur ce blog.

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