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sensiblement

24 juin 2008

S E R E N I T E

S   ourire

E   tonnement

R   espiration

E   nvie

N   aissance

I    déal

T   endresse

E   vasion

 

Du travail en perspective pour trouver la sérénité ........

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23 juin 2008

c'est passé !

Et bien j'ai survécu au cataclysme. Maintenant, je vois bien que c'était excessif. Vendredi soir, j'ai eu la visite d'une cousine et j'ai parlé de mon état. Cà m'a soulagée. Puis j'ai réussi à dormir et dès le samedi matin, il fallait se dépêcher : rendez vous coiffeur, et à 10 h on devait être à la mairie. J'ai gardé mon calme (enfin à peu près). Puis messe et vin d'honneur (un ou deux moments de solitude à gérer) puis le repas (des voisins que je ne connaissais quasiment pas à côté de moi mais avec qui le courant est bien passé) et un couple d'amis, et d'autre personnes que nous connaissions très peu. Cela s'est bien passé. Et si je vous dis que j'ai même chanté avec mon mari et nos deux amis. Je n'ai pas voulu me dégonfler et j'aime chanter. Quand je verrai la vidéo, je pense que je n'aimerai pas du tout me voir, j'ai regardé uniquement mon papier, très peu regarder les gens... Ce n'était pas du tout prévu, je n'ai pas eu à anticiper. Ensuite le bal, alors là j'ai beaucoup dansé et ça m'a empêché de penser. L'exercice physique est vraiment excellent pour un cerveau débordé. Je suis même allée plusieurs fois au devant d'autres personnes pour danser. Je me suis surprise moi même. On s'est couché très tard. Et le lendemain, on recommençait : petit repas avec tous les convives, puis quelques coutumes du pays. Et retour à la maison : assez contente de moi, pas contente de mon mari qui, à chaque fois qu'on est avec cet ami, se fait "titiller" au delà de la normale, enfin c'est moi qui le pense. Mon mari le voit bien mais il est vraiment très gentil et n'ose pas trop le remettre à sa place, alors il répond mais "trop gentiment" à mon goût car ça recommence à chaque fois. C'est un ami d'enfance et il faut qu'il attaque sur le travail, sur l'argent, sur la politique.... On s'est un peu disputé à ce sujet car je  dis à mon mari qu'il faut qu'il lui dise d'arrêter ces conneries. C'est dur. Et finalement c'est ce qui m'a le plus ennuyée. On dirait qu'il lui faut un souffre douleurs.

Sinon c'était un superbe mariage ! Pardon pour ceux qui ont été choqués que je parle d'HP dans mon précédent post mais quand on est débordé, et que la pression monte, monte, on pense vraiment que c'est trop et que cette fois ci on va exploser.

20 juin 2008

j'essaie

- je n'ai rien à prouver aux autres

- si je suis bien avec moi même je serai mieux avec les autres

- je suis peut être faite pour vivre en solitaire

- je ne dois pas compter sur mes enfants pour être heureuse, le principal c'est qu'ils soient heureux

- mes enfants sont différents de la plupart de ceux que je connais, et alors ?

- pourquoi ai je besoin du regard des autres pour être bien, c'est le regard que je porte sur moi qui compte

 

Ouf, ça vient doucement dans ma tête, quelques bouffées de défense contre cette bête féroce qui me ronge. Si vous en avez d'autres à me confier, n'hésitez pas. Faut que j'y arrive.

Merci.

20 juin 2008

faire face

à ses malaises physiques qui m'envahissent. Il n'y a que la nuit où tout va bien. Hier soir, j'étais encore confrontée à un moment difficile pour moi. Petite soirée d'après la fête pour voir le film et les photos. Je ne me suis pas sentie à ma place, je me suis sentie nulle, pas du tout intéressante, pas aimée...  Ce matin, au lever, les symptomes sont déjà la : oppression au niveau poitrine, boule dans la gorge, nausée, mal au ventre, envie de pleurer, peur, peur, peur, pour l'impression que j'ai fait hier soir, pour demain : je suis de mariage et je vais voir beaucoup de monde, peur pour ce que je suis en train de devenir : pire que jamais. C'est effrayant d'être phobique et j'aurais besoin de soutien mais, à part mon mari, personne ne sait combien c'est dur pour moi. Même quand j'en parle et d'ailleurs faut il en parler je ne pense pas que l'on me comprenne. J'entends déjà : "elle exagère", "elle est folle", "il faut la mettre à l'H.P.", "elle nous emmerde", "elle n'a qu'à rester chez elle", "elle complique tout" etc etc etc. Mon cerveau se nourrit bien en ce moment et je compte sur vous pour m'envoyer de bonnes ondes qui m'aideront à avancer au lieu de reculer.

J'ai peur un jour de me retrouver à l'H.P. si je ne me contrôle plus.

19 juin 2008

le rejet

C'est sans doute cela qui m'empoisonne, la peur du rejet. Je n'y connais pas grand chose en psychologie mais...     D'abord  mon père puisque j'avais si honte de lui, qu'il n'aimait personne, et qu'apparemment pas grand monde non plus ne l'aimait, en tout cas, j'ai rien vu. Ma mère, très timide, qui a accepté d'être sous l'emprise de mon père, qui a tout accepté, qui n'avait aucune vie sociale. Une fois, étant enfant, j'avais appris qu'un anniversaire se préparait (une fille que je connaissais) et mes amies étaient invitées, pas moi. J'avais demandé pourquoi, et c'était parce que moi je n'avais pas fêté le mien avec elle. Je me souviens comme ça m'avait déçue. Mes parents ne m'ont pas appris du tout le "bon" relationnel. Comme je l'ai dit plus haut, mon père n'aimait personne. Il n'était pas du tout généreux. Il en donnait le moins possible. Il était malade certes mais quand même ! J'ai revécu le rejet à travers mes enfants. Pourquoi encore une fois ? Ma fille avait de très bonnes amies jusqu'à ses 13 ans, et là, vlan, on l'a éjectée. Elle a souffert, je la récupérais après l'école, elle pleurait et j'ai compris. J'ai voulu intervenir auprès d'une maman qui m'a dit que c'était des broutilles, ça passerait. Et bien non, d'ailleurs, ses anciennes amies ont continué à lui gâcher la vie au collège après ça. Elle a eu bien du mal à retrouver des amies. J'ai souffert le martyre à cause de cette histoire. Maintenant elle est devenue très indépendante, elle a des amies, mais elle n'est pas "groupe d'amis".  Et ses amies ne sont plus d'ici. Mon grand fils, sans s'être fait rejeté(enfin j'espère), s'est éloigné également de ses amis d'enfance, il s'en ait fait d'autres au lycée et ses différentes écoles après. Il n'y a que le dernier qui a une bonne bande de copains d'ici. Quand je dis ici, c'est vraiment local. Il se trouve que quand ma fille était petite, j'avais des contacts avec les autres mamans et quand ça s'est terminé, et bien plus rien.

Ces situations influencent notre vie d'aujourd'hui. Les enfants s'étant éloignés, nous avons peu de contact avec les autres parents d'ici ou même les jeunes d'ici. La majorité des jeunes restent dans le secteur ou même ceux qui s'en vont revoient quand même leurs amis d'enfance. Pourquoi ça n'a pas fonctionné chez nous ? J'espère que ce n'est pas à cause de moi. Aurais je une mauvaise étoile ? Samedi nous serons au mariage de la fille d''amis et je vais avoir l'occasion de revoir pas mal de jeunes du pays.Je n'aime pas ça. Mes enfants à moi sont invités juste pour faire coucou au vin d'honneur mais ils ne veulent pas venir, ils disent qu'ils n'ont aucun lien avec eux.

Je fais dans le compliqué, n'est ce pas ? Bien sur que je devrais me fiche de tout ça. Mais bon, j'aurais aimé que tout se passe autrement, et je me demande toujours pourquoi ça se passe pas chez moi comme chez la plupart des gens qui m'entourent. Cà me rend jalouse.

 

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17 juin 2008

si j'avais une meilleure amie .......

D'abord je le saurais (hélas je ne le sais pas donc y en a pas), elle serait surement plus âgée ou plus jeune que moi (le même âge : je sais pas, ça passe moins bien), elle connaîtrait tout mon parcours : l'enfance, l'adolescence, la suite. Je lui aurais dit mes erreurs, toutes mes erreurs, même les plus graves. Je pourrais l'appeler n'importe quand et elle m'écouterait. Elle connaîtrait mes peurs, mes doutes, mes frustrations. Elle me proposerait ce que j'aime : aller voir des spectacles, aller au cinéma, faire des randonnées, faire du travail manuel, parler surtout parler. Elle viendrait voir ma mère avec moi pour que ce soit moins dur pour moi. Elle m'apaiserait lorsque je suis complètement déboussolée. Elle me dirait que mes enfants sont supers, qu'ils sont beaux, qu'ils ont leur caractère et que c'est normal, qu'ils me ressemblent un peu quand même. Elle me dirait que mon mari est génial, que j'ai de la chance car il n'est pas exigeant, qu'il est cool et que ce n'est pas grave qu'il ne pense pas aux loisirs, que c'est bien du coup qu'il soit à fond dans le boulot, que grâce à lui, on vit correctement, et qu'au moins lui n'a pas d'attente de la vie, qu'il vit au jour le jour et qu'il s'en fout d'avoir des amis ou pas. J'aimerais que son mari (ou son conjoint) s'entende bien avec le mien, ce serait mieux. Elle ne serait pas jalouse que je ne travaille pas. Elle m'aimerait comme je suis mais oserait me dire parfois des choses que je n'ai pas envie d'entendre. On partirait quelques jours toutes les deux et on rigolerait bien. Elle me laisserait entendre que je ne suis pas si nulle que ça et que je mérite de l'attention. Je pourrais lui dire quand ça ne va pas : que ma soeur me manque terriblement depuis qu'elle m'a plus ou moins rayée de sa vie, que mes belle soeurs ne m'ont toujours pas intégrée tel que je le conçois (oui si j'avais eu un frère et qu'il avait eu une épouse, je n'aurais pas agi comme elles) au point de ne pas se rendre compte du tout de comme je suis. Je serais mieux je pense si elle existait cette meilleure amie, mais voilà il n'y en a pas...

C'est sans doute pour ça que je suis souvent sur les blogs à découvrir vos vies, à essayer de voir si je suis seule à vivre comme ça, toujours peur d'être "anormale". Les normes, dans ma vie, c'est ENORME.

 

12 juin 2008

les amis ! la famille !

beaucoup trop de doigts pour compter les vrais ! Est il préférable de les garder quand même pour ne pas être seule sur une île déserte ? Ils ne correspondent pas à ce que j'attendais de la vie. La famille, alors là c'est le bouquet, elle est loin d'être à la hauteur, d'ailleurs je me suis fâchée après eux, ma famille, ma belle famille, y a pas si longtemps, tant c'était désespérant, mais c'est ma vision des choses, bien sur de leur côté, ils voient différemment, là encore j'attendais autre chose. Mon homme m'a dit récemment, et bien souvent avant, que j'étais une éternelle insatisfaite.

En ce moment, c'est vous qui me soutenez sans le savoir. Je vous visite, vous me visitez et ça me fait du bien. Je ressens de la compréhension, de l'empathie, de l'émotion, et c'est ce qu'il me faut, même si on ne se connait pas. Mais mon rêve, ce serait d'arriver à vous connaître, enfin ceux ou celles qui le désirent, un jour peut être en vrai, non non pas tout de suite....

12 juin 2008

tout pourrait être si simple !

Il suffirait de le décider. Hier j'ai fait un peu de ce que j'avais pensé : me concentrer à nettoyer 3 baies, laver un grand rideau, tondre la pelouse, faire la cuisine...... c'est tout ! C'est mon cerveau qui me prend tout mon temps : penser des choses mais les penser en plusieurs scénarios, ça prend du temps. Et ça me fatigue. Je voudrais changer mais est ce possible ! J'ai aussi la solution de faire avec : à ce moment là, il faut que je change mes objectifs. J'arrête de déclencher des peurs donc j'arrête l'association. Ce qui veut dire que je n'aurai plus de lien social.....

Je vis à la campagne et je ne vois pas du monde tous les jours. Est ce grave Docteur ?

 

10 juin 2008

je voudrais tellement....

changer, être ce que je ne suis pas, me mettre à chanter quand j'en ai envie, travailler vite aux tâches ménagères pour faire après ce qui me plait, aller voir les gens que je connais quand j'en ai envie sans me poser mille questions, ne plus rougir quand je regarde quelqu'un en face, pouvoir parler devant un public, écrire comme vous si bien, faire plus de sport pour perdre un peu de poids (moi la petite bonne femme de 45 kg à 25 ans qui fait 57 kg maintenant, peut être à cause de ces cochonneries que je prends pour me calmer), arrêter d'être agressive car ça n'arrange rien mais c'est ma façon de communiquer, faire tout ce dont j'ai envie sans me demander que va penser l'autre, oser sortir seule (pas seulement pour faire les courses ou aller voir ma mère), dire "je t'aime" à mes enfants, être plus proche d'eux, arrêter de vouloir changer les autres alors que c'est moi qui doit changer, arrêter d'être parano, arrêter de tout négativer,

C H A N G E R !

8 juin 2008

On a fait les roses...

aujourd'hui pour le mariage prochain de la fille d'un ami. Connaissez vous cette tradition ? pour décorer les voitures, les invités sont conviés à faire les roses quelque temps avant. Y avait les mamies, les parents, les oncles et tantes, cousins, cousines, bébés, amis des mariés, amis des parents des mariés. Nous avons accepté cette invitation qui commençait aujourd'hui, puis le jour du mariage et le lendemain (et oui, ça continue encore et encore).  J'ai toujours caché à mes amis ce que j'étais vraiment et ils ne savent pas l'effort que ça va me demander. Je porte un masque selon avec qui je suis. Bien sur, ils savent que je suis quelqu'un d'instable, qui rit, ou qui pleure, qui est souvent patraque,  mais ils ne savent pas le fond de l'histoire. Je n'ose pas leur dire. Encore une fois, j'ai honte ou bien je suis trop orgueilleuse. Et je me dis qu'ils ne comprendraient pas, que pour eux je ne suis pas celle là car parfois je joue un tout autre personnage avec eux, mais seulement avec eux. Là faudra que j'affronte tous ces gens : la mairie, l'église, le repas, le bal. Et puis ça me remue car chez moi, mes enfants ne sont pas du tout dans ces traditions : ils sont devenus des gens de la ville (enfin ce que m'a dit ma fille : maman, en ville, ça ne se fait pas !). Est ce vrai, sommes nous si différents gens de la ville et de la campagne. J'aimerais savoir....

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